Intro le voyage tel que je me l’imaginais
J’avoue qu'avant de partir je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J’avais déjà participé à un projet en siberie, et je m'imaginais vaguement les lieux, et l'ambiance mais la suite me prouva que j'étais loin très loin de ce qui m'attendais!
bon il faut dire que le programme n’étais pas détaillé, et je savais que bien qu'ayant vu la Sibérie en hiver, je ne pouvais pas imaginer comment elle serait en été, avec de plus une équipe et un projet complètement différent dans une des regions dont les variations climatiques sont les plus importantes de la planète: de -35 à +35 avec parfois des pointes plus haut ou plus bas sur le thermomètre. Une chose était sure: je ne savais pas à quoi m'attendre.
J'avais vaguement en tête, un café ambulant, une escapade en rafting, du matériel à transporter, une équipe d'une Vingtaine de volontaires, de village en village, certains noms que je connaissais déjà: Goulaevka, Petropavlovka, Tchérémchamka, des impressions, des sourires aussi, je me doutait que le voyage serait jalonné de bons moments, mais aussi d'embuches: au fin fond de la Sibérie avec une équipe de volontaires venus de toute l Europe, dont aucun ne se connait vraiment... je savais aussi qu'il y aurait des allemands, des Français, des Roumains, des Ukrainiens, des Polonais etc.. Aucune idée de leur profil, jeunes travailleurs, voyageurs agueris... ?? surprise totale... aventure..! Mon coté dormant me hurlait de ne pas laisser passer cette occasion et en même temps j'avais un peu peur de me catapulter à 6000 Km de chez mois pour un mois avec des inconnus... C'était à prendre ou à laisser, je me suis dis : j’ai le temps, j y vais!
J'ai lu quelque part: le voyage se passe de motivation, la motivation c est le voyage. Alors en avant pour l aventure pour un projet europeen base sur la cooperation internationnale. Ensemble en siberie.
Depart de berlin
le 23 juillet au matin, je retrouve georges, rike et tivas a l aeroport, chargés comme des mulets, de materiel pour notre one world cafe, Georges avec son gilet de sauvetage sur les epaules, pour eviter d avoir a payer le supplement pour les mettre dans la soute, l'ambiance est donnée, ca promet d etre marrant cette histoire!
Arrivée a moscou
Après les formalites aeroportuaires et quelques heures d avion nous voici sur le sol russe et heureusement nous avons bien prepare notre correspondance vers le centre ville, ici ce n est pas le meme alphabet et nous sommes clairement des touristes dans une ville touristique. Il y a les prix pour les russophones et les prix pour les touristes, et puis comme dans chaque capitale européenne, il faut payer pour tout. Heureusement Georges est déjà venu et nous avons rdv chez un ami d'ami pour poser nos affaires quelques heures. Nous évitons les taxistes comme ils disent et
filont en aeroexpress: le train reliant les aeroport au reseau de metro.
Le metro de moscou un authentique musee souterrain, dont les dorrures sont entretenues à la brosse à dent, sculptures, dorures, lustre en cristal, un autre monde en souterrain. nous arrivons finalement a la station Sukarevskaya et nous retrouvons
Marilou, volontaire francaise, mon amie que j'avais embarqué dans l'aventure, qui est arrive saine et sauve apres un long voyage depuis la norvege pour le mariage de sa soeur. Nous avons un contact dans le quartier pour poser nos affaires dans un ateliers d artiste, atelier de sculpture, mosaique, vitrail, peintures… nous sommes accueillis par Yaroslav, un ami d'ami de Georges qui nous a préparé du thé et David un pote à lui qui nous joue un peu de guitare en guise de bienvenue . Le soleil brille mais cela ne durera pas, quelques dizaines de minutes apres notre arrivée le ciel devient sombre, le vent se leve, et soudain c est la douche, alors que Matthieu le troisième volontaire francais arrive au métro, nous echapons de peu au gros de pluie qui commence. ce sera aussi intense que de courte dure et nous profiterons d une accalmie pour « nager » jusqu'au restau le plus proche et manger un bout. La serveuse est timide et demande sa carte d'identité à Marilou avant d'accepter de servir une Bierre à Matthieu... pourquoi ??? mystere... Sûrement une mesure de protection des mineurs, mais ça nous fera bien rigoler quand même... d’autant qu’elle annonce à Matthieu dans la foulée que la maison lui offre une deuxieme bièrre pour l’achat de la première.. et soudain le télephone sonne, Georges apelle, et nous annonce qu'il est en retard sur ses prévisions, qu'il n'a toujours pas trouvé de cybercafé pour imprimer les billets du transsibérien et qu'il faut qu'on fasse les courses pour environ 25 personnes pour 4 jours de Transsiberien! coup de pression, on a 1 heure, pas une minute à perdre.. il aurait pu se reveiller plus tôt mais bon c'est comme ca et la situation est ce qu'elle est... on rale un peu mais on s’y met... Pas le choix, nous voila responsable de la bouffe pour le groupe à la derniere minute, sans ééxperience, sans vraiment aucune idée de quoi prendre, combien ça coute etc.
on achetera 3 fois moins que ce que george avec prévu mais on aura quand meme à la fin du voyage des surplus, ayant bien mangé pendant tout le trajet, on a vu juste !
et puis pas le temps de prendre le temps, on file à la gare, en métro,
chargé des courses, de nos sacs, du materiel pour le café, une caravane s'improvise et on arrive à la gare sans trop d'embuches, crevés mais à l'heure.
petit episode de stress car nous ne trouvons pas tous les participants sur le quais, nous organisons une ronde dans la gare avec un panneau ONE WORLD CAFE scotche sur une pagaie que nous brandissons bien haut…Sous la pluie qui a recommencé à nous arroser...!
J'ai vraiment bien fait de chausser mes chaussure de raft, qui seche rapidement et font qu'au final la pluie passe presque inapercue...Malgré tout ça impossible de mettre la main sur les ukrainiens. Mais nous oublieront bien vite tout cela une fois le train parti et l'équipe au complet, les ukrainiens étaient en fait dans le train et nous attendaient!
petit choc egalement de decouvrir l exiguite de notre cabine pour les quatres prochains jours, il faut dire que nous sommes trempe, qu il est 23h que nous avons voyage toute la journee de plus en plus chargés à cause des courses, et que le wagon que nous partageons avec 50 passager est étroit.
mais nous nous y feront bien vite et petit a petit nous apprendrons à apprecier le chaos de ce train qui nous liberera 79 heure plus tard a 4364kilometre de moscou, quatre fuseaux horaires plus loin…